2ème Provinciale B.   Ent. Philippe Marlair.

Le classement final.

à suivre

Jacque Santoni, surdoué du football, avait arrêté son sport favori. L'ayant suivi les années précédentes ainsi que son ami Denis Barbier, nous connaissions ses énormes qualités (et en plus un pur gaucher). Rido Bonifaci me proposa de nous rendre chez Jacques. Sa maman nous réserva un accueil très chaleureux. Une réunion du comité de Morialmé se constitua rapidement. Deux heures après Jacques devenait bioulois. Et je peux vous assurer que 25 ans plus tard, son coeur est toujours teinté de jaune. Une quinzaine de jours plus tard, c'était le souper, Jacques en profita pour venir présenter sa jeune copine Chantal. Mais pour être certain de pouvoir participer à la soirée complète, Jacques reconduisit celle-ci et revint terminer la soirée avec ses futurs équipiers.

Jacques Santoni était une force de la nature, mais un distrait inimaginable. Par exemple, cela lui est arrivé, en partant de Morialmé pour se rendre à Bioul, de se retrouver à Annevoie et de se demander ce qu'il faisait là. Pour le dernier match du tour final, Jacques, militaire en Allemagne à la frontière tchécoslovaque, revint en moto (soit 1200 km), mais au lieu de se rendre à Erpent, il est allé à Ham. Ne voyant aucun joueur sur le terrain, il revint chez moi et ma femme lui expliqua que l'on jouait à Erpent. Il a joué les 20 dernières minutes du match.

Bioul - Stave 2-0.

Les fatigues consécutives aux festivités de la montée ont quand même eu une certaine répercussion sur la rencontre, ainsi que les absences des deux frères Colot et de Dogot.

Au repos le score de 1-0 reflétait fidèlement la domination de Bioul. La reprise fut en son début l'apanage de Stave mais ses actions trop peu soutenues ne lui ont pas permis de tromper la vigilance de la défense des visités. Dans le dernier quart d'heure, Léonard inscrivit un coup de réparation, tandis que Gaillard avait entamé la marque au premier time.

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A l'âge de 8 ans, il fréquente déjà la pelouse de la citadelle (à l'époque, c'était plutôt un cloaque!). Dans l'antre cher au président l'abbé Fievet, il passe de cadets en scolaires, puis de scolaires en juniors. A 16 ans et demi, Tonneau le fait entrer en équipe première. Il ne rate pas l'aubaine et va s'affirmer comme titulaire à part entière. Puis c'est l'ascension: les honneurs de la promotion et ensuite de la 3 nationale dans l'ombre d'un grand monsieur nommé Berry Lepère. Marcel va quitter la cité des copères pour la cité mariale. Il y rencontrera un autre très grand monsieur: maître Purjez. Les beaurinois de l'époque vont échouer tout juste derrière Ciney, mais disputeront bientôt la finale de la coupe de la province (sous la houlette de Dermience). Il ira rejoindre Purjez, en promotion, à Condruzien avant d'accepter la place de joueur-entraîneur à Bioul.

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