En lisant ce repportage de Maurice Mine, vous pourrez apprécier toute la verve de sa plume.
Et Bioul allait accroché le titre de bien belle manière. Il a, en effet, secoué le pauvre Tarcienne comme un vulgaire prunier avant de le terrasser définitivement. Tout avait pourtant bien mal commencé: le ballon (la balle magique comme il allait l'appeler...après coup!), offert par la vétérinaire Nicolas prenait dès le start la direction des ficelles défendues par l'imposant Léguillier. Le "Bert" ne pouvait absolument rien sur cet envoi. Comme un boxeur ayant reçu un méchant uppercut sur la"tronche" dès le premier round, les jaunes du président Henkinbrant allaient marquer un certain temps avant de refaire surface. Mais alors,...de quelle manière! En grand champion, ni plus ni moins! Contre un vent qui n'y allait pas de main morte Piette, Léonard puis Bernard Gaillard allaient renverser complètement la vapeur. A la mi-temps, les nerfs soumit à rude contribution, pouvaient enfin se détendre. Adnet et ses gars contrôlaient la suite sans le moindre problème et se permettaient de scorer une quatrième fois par Guy Léonard. Pour l'adversaire la note était lourde, mais sans appel. Quant à l'heureux donateur du cuir, il reconnaissait que l'accouchement ne s'était pas présenté sous les meilleurs auspices.
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